Modifié

La police a arrêté le suspect d'un meurtre à Bâle, l'homme aurait profité d'une sortie non accompagnée

La police a arrêté le suspect d'un meurtre à Bâle. [Keystone - Georgios Kefalas]
La police a arrêté le suspect d'un meurtre à Bâle / Le Journal horaire / 14 sec. / le 9 août 2024
L'homme de 32 ans suspecté d'avoir tué une femme de 75 ans jeudi à Bâle a été arrêté par la police, a indiqué vendredi le Ministère public de Bâle-Ville. L'homme est considéré comme dangereux.

L'arrestation a eu lieu vers 14h30 suite à un témoignage, a indiqué le Ministère public. Un avis de recherche avait été émis vendredi et la photo du suspect publiée sur le site internet du Ministère public.

L'homme arrêté est fortement soupçonné d'avoir tué une septuagénaire jeudi dans un immeuble d'habitation du quartier de Breite, à Bâle. La police a bouclé la zone durant tout l'après-midi. Une voisine a signalé à la police un homme au comportement suspect. Une commission spéciale de la police judiciaire a été mise en place pour mener l'enquête.

Schizophrénie paranoïaque

Le suspect souffre de schizophrénie paranoïaque et de troubles de la personnalité. En 2014, il avait déjà tué deux femmes et blessé grièvement un homme dans le même quartier. Il s'était alors évadé de la clinique psychiatrique universitaire de Bâle où il avait été placé après avoir attaqué son frère dans une crise de folie en 2005.

>> Lire à ce sujet : L'auteur présumé des deux meurtres à Bâle est un jeune de 22 ans

En septembre 2015, le tribunal pénal de Bâle-Ville avait ordonné un traitement psychiatrique stationnaire à la clinique psychiatrique universitaire de Bâle. La mesure stationnaire a été prolongée de cinq ans en 2020.

Depuis 2017, l'homme aurait bénéficié de plusieurs assouplissements, comme des sorties accompagnées, selon le journal bz Basel. D'après la Basler Zeitung, le suspect aurait été autorisé jeudi à sortir non accompagné.

La clinique psychiatrique universitaire de Bâle n'a pas souhaité s'exprimer. "Pour le moment, nous ne pouvons pas donner d'informations", a déclaré le directeur de la clinique Michael Rolaz.

ats/miro

Publié Modifié