Seuls les jardins dans lesquels il n'y a plus aucune vie entre la rocaille sont concernés par l'interdiction. Pour Edgard Kupper, membre de la commission de l'environnement du canton de Soleure, cette interdiction est clairement un plus pour la nature.
"Cela permet un plus grand potentiel d'infiltration de l'eau de pluie, moins de pression sur les eaux par fortes précipitations, davantage de surface d'évaporation, moins de réchauffement de l'atmosphère, et aussi moins d'îlots de chaleur", argumente-t-il dans La Matinale lundi.
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Contraire à la liberté
Le PLR et l'UDC ne sont pas de cet avis. Pour ces partis, cette interdiction est clairement une atteinte à la sphère privée et à la liberté des communes.
Du côté des propriétaires non plus, la décision ne passe pas: "Je peux faire ce que je veux dans, et avec, mon jardin", s'énervent plusieurs d'entre eux dans les médias.
Si Soleure est le premier canton à sévir à ce point, des communes comme Bubendorf (BL) près de Bâle ou Steffisbourg (BE) ont déjà dit stop aux jardins minéraux. Pas impossible donc que Soleure ne soit pas le seul canton avec une interdiction légale bien longtemps.
Sujet radio: Sandra Zimmerli
Adaptation web: juma