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Prison et confiscation de motos requises contre des Hells Angels

L'ex-président des Hells Angels zurichois était principalement accusé d'un trafic de marijuana de grande envergure. [Karl Mathis]
Un membre des Hells Angels zurichois devant le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone. - [Karl Mathis]
Le procès des Hells Angels zurichois se tient devant le Tribunal pénal fédéral. Mercredi, des peines de prison et même la confiscation de deux Harley Davidson ont été requises. En octobre dernier, les juges de Bellinzone avaient ajourné la procédure estimant que le dossier du Ministère public de la Confédération présentait trop de carences.

Le ministère public a requis mercredi devant le Tribunal pénal fédéral (TPF) à Bellinzone une peine ferme de trois ans et neuf mois contre l'ex-président des Hells Angels zurichois. Il est principalement accusé d'un trafic de marijuana de grande envergure.

Contre les trois autres accusés, deux Zurichois et un Lausannois également membres du club de motards, la représentante du Ministère public de la Confédération (MPC) Lucienne Fauquex a requis des peines allant de 14 à 28 mois avec sursis ou sursis partiel. En outre, les Harley Davidson de deux des quatre accusés ne doivent pas leur être restituées.

L'ex-président des Hells Angels zurichois a refusé de répondre à pratiquement toutes les questions, se bornant à qualifier les accusations du MPC de "Scheissdreck".

600 kilos de marijuana

Les trois autres motards n'ont eux participé qu'à une partie des délits. Ils n'en ont pas moins contesté la plupart ou affirmé ne pas s'en souvenir. Seul un des protagonistes a concédé avoir participé à un transport de chanvre.

Dans son réquisitoire, la procureure a évoqué le business de la marijuana - portant sur 600 kilos - dont s'est rendu coupable le groupe. Les autres actes délictueux en sont restés à l'état de tentatives.

Mardi, les accusés avaient contesté en grande partie les faits qui leur sont reprochés. Les durs à cuire répondent de tentative de chantage et d'infractions à la loi sur les stupéfiants. Ils sont aussi accusés d'une tentative de séquestration et de préparation de brigandage, notamment. Le verdict est attendu le 18 septembre.

ats/pym

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