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La sécurité de la centrale de Beznau critiquée par une étude allemande

Outre la centrale argovienne de Beznau, l'expertise, menée par l'Institut allemand de recherche sur l'environnement (Öko-Institut) en collaboration avec le Physikerbüro de Brême, a aussi épinglé la centrale alsacienne de Fessenheim.
Outre la centrale argovienne de Beznau, l'expertise, menée par l'Institut allemand de recherche sur l'environnement (Öko-Institut) en collaboration avec le Physikerbüro de Brême, a aussi épinglé la centrale alsacienne de Fessenheim.
Le ministre de l'environnement du Land frontalier de Bade-Wurtemberg s'est déclaré jeudi "alarmé" par les "graves lacunes" que présentent, d'après une étude allemande, les deux réacteurs nucléaires de Beznau, en Argovie. L'exploitant, Axpo, récuse les critiques.

Selon une étude allemande, la centrale nucléaire argovienne de Beznau présente des défauts de sécurité. Franz Untersteller, ministre de l'environnement du Land voisin de Bade-Wurtemberg et commanditaire de l'enquête, a déclaré jeudi être "alarmé".

Les deux réacteurs de Beznau présentent de "graves lacunes" de sûreté en cas de séisme ou d'inondation ainsi qu'au niveau des bassins de rétention, des groupes électrogènes et du système de refroidissement, précise le ministère dans un communiqué.

Normes allemandes pas respectées

La centrale argovienne ne remplit par les normes allemandes de sécurité nucléaire dans la plupart des domaines importants, poursuit Franz Untersteller, cité dans le communiqué. Le ministre demande donc au gouvernement allemand ainsi qu'à la Commission européenne de s'engager pour faire respecter les standards européens. Des recherches ponctuelles, telles que les tests de résistance nucléaire effectués par l'UE, ne sont pas suffisantes, estime-t-il.

Le groupe Axpo a récusé ces critiques dans une prise de position, estimant que l'étude présentée jeudi se base principalement sur des critères d'évaluation allemands qui n'étaient pas compris dans les tests européens. La centrale argovienne a obtenu de très bons résultats au test de résistance de l'UE, a argumenté l'exploitant.

ats/jgal

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