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Le chef du Service de renseignement de la Confédération non élu à Spiez

Markus seiler [PETER SCHNEIDER]
Markus seiler - [PETER SCHNEIDER]
Markus Seiler n'entrera pas à l'exécutif de la ville de Spiez. Les électeurs ont placé le chef du Service de renseignement de la Confédération au 28e et dernier rang des candidats lors du scrutin communal de ce dimanche.

Markus Seiler, chef du Service de renseignement de la Confédération (SRC) ne sera pas membre du Conseil communal de Spiez (BE). Lors des élections dimanche, il a obtenu le résultat le moins bon des 28 candidats en lice pour siéger à l'exécutif de sa commune de domicile.

En cas d'élection réussie, Markus Seiler aurait eu à choisir entre son mandat politique et son poste de chef des services secrets. Deux fonctions rigoureusement incompatibles pour le Département fédéral de la défense (DDPS).

Ces derniers temps, Markus Seiler a en outre subi de nombreuses critiques suite aux manquements dont ont fait preuve le Service de renseignement et le Département fédéral de la défense après le vol de données sensibles par un informaticien.

Guère d'ambitions

A Spiez, personne ne comptait d'ailleurs vraiment sur l'élection de Markus Seiler, qui lui-même n'avait guère d'ambitions. En fait, il s'agissait de soutenir le PLR dans sa tentative de maintenir son seul siège à l'exécutif, avait expliqué en octobre le président du PLR de Spiez, dont Markus Seiler est membre.

Les libéraux-radicaux ont gagné leur pari avec l'entrée au Conseil communal de Monika Lanz-Zehnder. Franz Arnold (PS) reste maire de la commune de l'Oberland bernois de 13'000 âmes.

ats/pym   

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