Un ancien président de club et ex-entraîneur de l'équipe nationale de natation, qui comparaît depuis lundi devant la Cour d'assises de Lugano (TI) pour des actes d'ordre sexuel avec des mineurs, a reconnu tous les points de l'acte d'accusation.
"Des amitiés sincères"
Le septuagénaire conteste en revanche avoir exercé la moindre pression sur ses victimes. "Ils étaient mes amis. Nous avons toujours entretenu d'étroites relations de confiance", s'est défendu l'accusé à propos de la quinzaine de mineurs desquels il est accusé d'avoir abusé à plus de 400 reprises.
Les accusations portent sur près de dix années dans les années 80.
Il ne s'estime pas menaçant
Le Tessinois conteste avoir exercé toute menace ou toute violence envers les adolescents dont il avait la charge lors d'entraînements ou de camps, en Suisse ou à l'étranger.
Il a notamment conduit la délégation des nageurs suisses aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Les actes sexuels n'étaient ainsi devenus que "la continuation" de cette amitié, a précisé l'accusé.
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