Le gouvernement grison souhaite que les ours qui posent problème soient tués en Italie avant qu'ils n'aient une chance de se hasarder sur le territoire helvétique: une requête justifiée selon Reinhard Schnidrig, chef de la section Chasse, faune sauvage et biodiversité à l'Office fédéral de l'environnement.
"Nous ne pouvons pas régler seuls la question des ours à problème. Il faut trouver une solution pour l'ensemble du territoire alpin", a affirmé R. Schnidrig dans une interview publiée samedi par le "Tages-Anzeiger".
L'Italie céderait trop facilement
Les autorités italiennes cèdent trop facilement aux demandes des organisations de protection des animaux dans leur pays et attendent très longtemps avant d'agir, estime le haut fonctionnaire.
Les régions du nord de l'Italie soutiennent certes généralement les autorités helvétiques. Mais, en 2008, lorsque JJ3 a dû être éliminé, la décision a été critiquée par Rome.
Le gouvernement grison a demandé mardi à Berne de s'engager auprès des autorités italiennes afin que les ours problématiques soient tirés avant qu'ils n'arrivent en Suisse.
ats/gchi
Ours problématiques
Les plantigrades sont considérés comme problématiques quand ils ne sont pas farouches et s'approchent à répétition des habitations.
Huit ours ont séjourné dans les Grisons depuis 2005.
Le dernier en date, M13, a été abattu en février, car il était devenu un facteur de risque pour la population.