Le syndicat Unia bloque depuis mardi un chantier de la nouvelle gare souterraine de Zurich après une affaire de sous-enchère salariale. Les ouvriers polonais travaillant 60 heures par semaine pour 3000 francs par mois sur ce chantier ont été remplacés.
Au lieu d'être payés correctement, les ouvriers polonais ont été remplacés par des employés d'une autre entreprise, a dénoncé le syndicat Unia mardi.
Les CFF se défendent
Vendredi, Unia avait annoncé la présence de "faux indépendants" polonais sur le chantier. Le syndicat avait alors dénoncé "la politique de l'autruche" de l'Office de l'économie et du travail du canton de Zurich ainsi que des CFF, maître d'ouvrage. Ces derniers ne sont pas intervenus, selon Unia. Le syndicat a alors menacé de bloquer le chantier si aucune mesure n'était prise d'ici lundi.
Les CFF critiquent la mesure du syndicat Unia. L'entreprise ferroviaire estime avoir plus que respecté ses responsabilités légales et morales, a déclaré un porte-parole contacté mardi.
ats/rber
"Garanties" des entreprises
Actuellement, 40 sous-traitants emploient 500 ouvriers sur le chantier de la ligne diamétrale zurichoise. "Chacune de ces entreprises nous a garanti par écrit qu'elle respecte les dispositions du droit du travail", selon le porte-parole.