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Le recteur de l'Université de Zurich Andreas Fischer démissionne

En poste depuis sept ans, Andreas Fischer devait prendre sa retraite en 2014. [Keystone - Alessandro Della Bella]
Le recteur de l'Université de Zurich démissionne avec effet immédiat / Audio de l'info / 1 min. / le 7 novembre 2013
Empêtré dans un licenciement contesté en lien avec l'affaire Mörgeli, le recteur de l'Université de Zurich Andreas Fischer a annoncé mercredi sa démission avec effet immédiat.

Le recteur de l'Université de Zurich Andreas Fischer démissionne avec effet immédiat. Sa décision est motivée par le licenciement contesté de la professeure Iris Ritzmann, mise à la porte la semaine dernière en lien avec l'affaire Mörgeli.

Dans un communiqué diffusé mercredi soir, il affirme regretter la situation actuelle, pour laquelle, en tant que recteur, il endosse en fin de compte la responsabilité. Andreas Fischer était en poste depuis sept ans et devait se retirer en juillet 2014.

Fuites dans la presse alémanique

En novembre 2012, Iris Ritzmann avait transmis au Tages Anzeiger un rapport interne donnant de mauvaises notes à Christoph Mörgeli. Une fois l'affaire rendue publique, l'UZH n'a pas pu poursuivre l'évaluation du travail du conseiller national UDC alors directeur du musée de l'institut.

Une procédure pénale pour violation du secret de fonction est en cours à l'encontre de Mme Ritzmann. Christoph Mörgeli avait quant à lui été renvoyé en septembre 2012 de son poste de directeur du Musée de la médecine de l'UZH, notamment pour avoir mal géré le musée.

ats/asch

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Conditions du licenciement revues

Parallèlement, l'Université de Zurich fait partiellement marche arrière dans le licenciement d'Iris Ritzmann. L'établissement maintient le licenciement, mais renonce à exiger le remboursement des salaires perçus depuis le renvoi, en septembre 2012. Iris Ritzmann garde par ailleurs son titre de professeure.

Cette volte-face survient après les vives réactions suscitées par le licenciement de la collaboratrice de l'Institut de la médecine de l'UZH. Des centaines de personnalités du monde académique suisse et étranger avaient réclamé la réintégrationd'Iris Ritzmann via une pétition, estimant qu'elle était le bouc émissaire de pressions politiques.