Après Lausanne, au tour de Bâle: le zoo de la cité rhénane compte, lui aussi, ouvrir un grand aquarium. La réalisation de son projet Ozeanium, qui doit regrouper 30 bassins thématiques, dépendra de sa capacité à réunir les quelque 100 millions de francs budgétisés. Le zoo ne sollicite en effet aucune aide cantonale.
Pas de fonds publics
Le zoo estime pouvoir assurer le financement sans recourir aux collectivités publiques. Pour cela, il table sur 500'000 à 700'000 visiteurs par an, en fixant le prix d'entrée du billet à 25 francs, a détaillé Jean-Nicolas Fahrenberg, membre du conseil d'administration.
Les travaux de construction ne débuteront que quand les fonds nécessaires auront été réunis, a-t-il précisé. C'est pour cette raison que le premier coup de pioche est agendé en 2018 au plus tôt. Le chantier devrait durer trois ans. Mais avant d'en arriver là, le Parlement cantonal examinera mi-2015 le plan d'occupation des sols proposé par le département de la construction.
ats/hend
Ozeanium en résumé
Deux tiers du complexe se situeront en souterrain. Le bâtiment esquissé par les architectes zurichois Boltshauser comportera neuf étages, dont quatre en sous-sol.
Long de 900 mètres, le parcours en forme de spirale doit emmener les visiteurs à la découverte du monde animalier marin. L'aquarium fera la part belle au saumon, un poisson qui vivait à Bâle autrefois.
La Méditerranée ne sera pas oubliée. Ses problèmes seront présentés. Les pingouins seront également de la partie: ils nageront dans un bassin de six mètres de hauteur. Les visiteurs pourront en outre admirer un récif de corail.
Un complément à l'aquarium lausannois
Ozeanium, qui prévoit d'ouvrir à la fin 2020, se considère comme un complément au projet lausannois Aquatis, dont la première pierre a été posée la semaine dernière. Il se concentre sur la vie dans les océans, tandis que son homologue vaudois se focalise sur l'eau douce, a souligné lundi le directeur du zoo de Bâle Olivier Pagan, lors de la présentation de l'avant-projet.