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Une écolière saint-galloise à nouveau autorisée à porter le voile en classe

Interdire le voile à l'école est discriminatoire, selon la Commission contre le racisme.
Le tribunal administratif de St-Gall ne voit pas dans le port du voile un risque de mise en danger de la paix religieuse à l'école.
Le tribunal administratif du canton de St-Gall a accepté mercredi le recours d'une élève, désormais autorisée à porter le voile en classe, après une interdiction en 2013.

Une élève de St. Margrethen (SG) a obtenu mercredi l'autorisation de porter le voile en classe par le tribunal administratif du canton de St-Gall. Seule une mise en danger de la paix religieuse pourrait justifier une interdiction du port du voile à l'école, ont indiqué les juges.

"Excessif"

Tant qu'il s'agit de cas isolés d'élèves portant le voile à l'école, le tribunal ne voit pas de risque de mise en danger de la paix religieuse, a-t-il précisé. Son jugement n'est pas encore entré en force. Une interdiction du port du voile serait "actuellement excessive".

Le tribunal administratif a donc accepté le recours de la famille de l'écolière qui s'opposait à la décision du département d'interdire à la jeune fille de porter le voile islamique en classe. Un recours au Tribunal fédéral est possible.

ats/kkub

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Double recours

L'élève âgée de 13 ans s'était présentée en 2013 à l'école primaire de St. Margrethen (SG) avec un voile islamique (hijab). Sur recommandation du ministre de l'Instruction publique Stefan Kölliker (UDC), un nouveau règlement scolaire a été édicté: il interdit aux élèves de venir en classe la tête couverte.

Les parents de l'élève ont fait recours, rejeté par le département. Les parents ont aussi déposé un recours auprès du tribunal administratif, avec le soutien du Conseil central islamique suisse.

Parents acquittés

Suite à l'interdiction formulée par l'école de St. Margrethen, les parents ont refusé d'envoyer leur fille en classe à la rentrée scolaire. Accusés de violation des devoirs éducatifs et d'assistance, les parents ont été acquittés.

Le tribunal de district a en effet estimé que la liberté religieuse justifiait l'attitude des parents. Avant de rendre son jugement, la Cour avait déjà autorisé l'écolière à porter le voile en classe jusqu'à ce qu'une décision finale tombe dans cette affaire.