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Le carnaval de Bâle s'est ouvert sur le traditionnel "Morgestraich"

Plongée dans le "Morgestraich" du Carnaval de Bale
Plongée dans le "Morgestraich" du Carnaval de Bâle / L'actu en vidéo / 1 min. / le 23 février 2015
Les festivités du carnaval de Bâle ont débuté lundi avant l'aube avec le spectaculaire "Morgestraich". A 4h précises, les lumières de la ville se sont éteintes, suivies du traditionnel cortège.

Après le "Morgestraich", les chars ont défilé dans les rues de la ville, décorés des traditionnelles lanternes à motifs satiriques. De nombreuses cliques arboraient des slogans faisant référence aux appareils numériques, aux réseaux sociaux et à la manie des "selfie", le tout au son des fifres et tambours.

Les autres thèmes développés cette année étaient notamment l'échec de la fusion entre Bâle-Ville et Bâle-Campagne, le conflit franco-suisse entourant le statut de l'aéroport de Bâle-Mulhouse, la politique expansionniste de la Russie ou les escapades privées de François Hollande.

Milliers de spectateurs

Malgré le froid, des dizaines de milliers de spectateurs ont afflué sur les lieux au milieu de la nuit. La météo attendue pour le cortège de l'après-midi promet nuages et averses.

Un autre grand défilé aura lieu mercredi-après midi, avant la clôture du carnaval jeudi au petit matin.

Visite d'un atelier qui fabrique 200 masques chaque année:

Le Carnaval de Bâle est réputé pour ces fameux masques et costumes
Le Carnaval de Bâle est réputé pour ces fameux masques et costumes / 12h45 / 2 min. / le 22 février 2015

ats/jvia

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"Eviter de provoquer inutilement"

Le comité de la manifestation bâloise a recommandé aux cliques d'éviter toute caricature du prophète Mahomet.

Il ne faut pas "provoquer inutilement" dans la situation actuelle, en présentant des caricatures interdites par l'Islam, avait déclaré le président du comité Christoph Bürgin, il y a quelques semaines.

Le carnaval doit critiquer les autorités et présenter un miroir de la société, a-t-il assuré. Mais la liberté a des limites "imposées par le respect mutuel", estime-t-il. La religion constitue "un sujet délicat".