Refroidis par les exigences du canton de Zoug, certains riches contribuables lorgnent vers Lucerne, Schwyz ou Zurich, pour éviter ce qu’ils perçoivent comme une chicane inutile. D’où une menace pour les finances cantonales, comme l’avoue le conseiller d’Etat Beat Villiger, qui propose d’assouplir la loi. "Je reconnais qu’il y a aussi une réflexion fiscale dans la démarche."
Consternation
A l’exception de l’UDC, tous les milieux politiques de Zoug sont consternés par la proposition de leur gouvernement. Le texte mis en consultation sera très contesté.
Ca n'est pas une solution praticable, selon Christine Müller, cheffe des projets au Forum pour l’intégration des migrantes et des migrants. "Je ne comprends pas pourquoi on veut faire des exceptions, ça donne une société à deux vitesses."
Alain Arnaud/lgr