Les députés bâlois ont transmis la motion après un long débat par 50 voix contre 29 et 16 abstentions. Le texte a été soutenu par la gauche alors que les partis chrétiens, les libéraux et les radicaux s'y opposaient.
Au-delà des partis, une opposition entre les âges s'est manifestée, les jeunes se montrant plus favorables que les élus âgés à vouloir généraliser l'accès au suicide assisté dans les établissements de soin.
Comme Vaud et Neuchâtel
Une fois que le gouvernement aura pris position, le parlement se penchera sur la motion en deuxième lecture. Si elle réunit une nouvelle fois une majorité, le gouvernement devra alors modifier la loi.
Actuellement, les hôpitaux et EMS de Bâle-Ville ont le libre choix de donner accès à l'assistance au suicide à leurs pensionnaires. Le canton de Vaud a été le premier à créer une base légale générale en 2012, suivi de Neuchâtel.
ats/dk