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Les citoyens tessinois acceptent l'introduction d'un salaire minimum

Chantier de construction à Lugano, Tessin. [Keystone - Karl Mathis]
L'initiative a été soutenue par la gauche avec le soutien de la Lega et une partie de l'UDC. - [Keystone - Karl Mathis]
Selon les résultats définitifs, les citoyens tessinois ont dit oui dimanche à hauteur de 54% à l'introduction d'un salaire minimum dans le canton. Le taux de participation s'élève à 43%.

L'initiative émanait de la députée verte Greta Gysi. Elle demandait un salaire minimum y compris pour les secteurs économiques sans convention collective. Selon les Verts, le salaire minimum est un moyen efficace de lutter contre le dumping salarial lié à l'afflux des frontaliers. Les électeurs les ont suivis en disant oui à 54% avec 50'419 voix contre 41'775.

"Un miracle est survenu aujourd'hui au Tessin", s'est réjoui le Vert Sergio Savoia sur facebook après le succès de l'initiative "Sauvez le travail". Ce résultat constitue en effet une petite surprise, selon le Corriere del Ticino. Le soutien d'une partie de la Lega pourrait notamment expliquer ce vote.

Le Tessin dans le sillage du Jura et de Neuchâtel

Le Tessin est le troisième canton à  choisir le salaire minimum pour lutter contre la sous-enchère après le Jura et Neuchâtel. Le montant sera fixé sur la base du salaire national médian.

La dernière initiative fédérale pour un salaire minimum à 4000 francs avait été balayée par 76,3% des voix l'an dernier.

ats/gchi/rens

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Revers pour les automobilistes "écolos"

Les Tessinois qui choisiront un véhicule moins polluant ou électrique ne recevront pas d'argent du canton. Les citoyens ont refusé un crédit de 16 millions de francs par 66% des voix avec 62'018 non contre 30'557.

Les jeunes UDC et PLR, qui gagnent ainsi le scrutin, avaient lancé un référendum avec l'argument que l'impôt tessinois sur les véhicules est l'un des plus élevés en comparaison intercantonale.