Exit a ouvert un bureau de conseil à Binningen, près de Bâle, en octobre 2013. Pour répondre à la demande, l'association a rapidement voulu transformer l'une des pièces en chambre pour y accompagner ses membres jusqu'à la mort.
En effet, nombre d'EMS bâlois interdisent l'accès à Exit. Les personnes désireuses de terminer leur existence devaient alors être transportés, parfois péniblement, jusqu'à Zurich, où l'association dispose de locaux, explique-t-elle dans un communiqué.
Exit rassure face aux craintes
La procédure pour répondre aux besoin des patients à Bâle aura duré une année. Une vingtaine de recours ont été déposés contre ce projet par des habitants de Binningen, et par la commune elle-même.
C'est surtout l'emplacement qui posait problème, en plein centre de la localité. Et vu la proximité avec la frontière, les habitants craignaient l'apparition d'un tourisme de la mort.
Mais Exit s'est voulue rassurante. D'une part, ses membres doivent être domiciliés en Suisse. D'autre part, l'association estime que moins d'une dizaine de personnes se rendront chaque année dans son local bâlois pour mourir.
Rouven Gueissaz/dk