Les Zurichois ont adopté dimanche le crédit en faveur du "Limmattalbahn" à une majorité de 64,45%. Le taux de participation au scrutin a atteint 39,66%.
Le tram reliera sur 13 km les communes situées sur la rive gauche de la Limmat, le long de la ligne ferroviaire. Au total, 27 stations sont prévues. Un premier tronçon, reliant Zurich-Altstetten à Schlieren (ZH) doit être inauguré en 2019.
Opposition de l'UDC
Parmi les partis, seule l'UDC avait appelé à voter "non", estimant cette dépense inutile au vu de l'offre suffisante en transports publics, selon elle. Une communauté d'intérêts basée dans la vallée de la Limmat craignait, elle, les effets de la ligne de tram en termes d'attrait supplémentaire: augmentation massive de la population, croissance du trafic, mitage du paysage.
Les partisans ont toutefois fait mouche en soulignant que la nouvelle ligne entre Zurich-Altstetten et Killwangen (AG) soulagerait le réseau RER et le trafic routier.
ats/mre
Participation de la Confédération
L'Argovie participe au projet à hauteur de 180,5 millions de francs. Cette décision du parlement cantonal n'a pas donné lieu à un référendum.
La Confédération devrait, elle, financer 35% des coûts du Limmattalbahn, devisé à 755 millions de francs. Seule sa participation à la première étape (Zurich-Altstetten - Schlieren) est toutefois acquise pour l'instant.
Les coûts routiers de 136,3 millions de francs concernent essentiellement la déviation du trafic de transit, afin d'éviter les centres des communes de Schlieren (ZH) et de Dietikon (ZH). Ils couvrent l'élargissement de tracés préexistants.