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Le manque de neige met l'industrie du ski grisonne au chômage partiel

La neige manque pour utiliser cette remontée mécanique à Davos (GR), le 19 décembre 2015. [Keystone - Juergen Staiger]
L'industrie du ski grisonne forcée de recourir au chômage partiel / Le 12h30 / 1 min. / le 24 décembre 2015
Douze entreprises de la branche des remontées mécaniques et infrastructures touristiques dans les Grisons ont recours à une réduction de l'horaire de travail en raison du manque de neige.

Douze entreprises, pour la plupart exploitantes d'installations de remontées mécaniques, se sont annoncées auprès de l'office grison du travail et de l'industrie. Son directeur adjoint Jörg Guyan a dit s'attendre à d'autres demandes dans le cas où les chutes de neige continueraient à faire défaut.

Les sociétés concernées invoquent une forte contraction de fréquentation de la clientèle en raison du facteur climatique.

Intérêt pour la mesure

Ces mesures pourraient se répandre en Suisse si la météo ne change pas. Le service de l'emploi du canton de Vaud a par exemple indiqué à la RTS avoir reçu trois demandes émanant de remontées mécaniques et d'une école de ski souhaitant s'informer sur la marche à suivre pour introduire le chômage partiel.

L'organe s'attend à davantage de demandes malgré une procédure "très restrictive", précise la cheffe de l'Instance juridique chômage, Françoise Favre.

Dans le canton de Fribourg, une seule demande d'information très générale a été reçue.

jvia avec ats

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Indemnités régies par la loi

L'argument de la baisse de fréquentation en raison de la météo sont comparables en tout point au principe qui régit les indemnités pour mauvais temps dans le secteur de la construction.

Une ordonnance du Conseil fédéral de 1992 règle la situation dans le domaine du dédommagement pour manque de neige. L'ampleur de la baisse du chiffre d'affaires sur une période donnée entre notamment en ligne de compte.

Des stations françaises "réservées aux touristes"

Pour faire face au manque de neige, la commune française de Saint-Martin-de-Bellevile (Savoie), qui regroupe les stations de Val Thorens et des Menuires, a demandé aux habitants de la région de ne pas se rendre sur les pistes entre le 27 décembre et le 1er janvier, relate Le Monde.

Les raisons invoquées pour cette restriction de la fréquentation du domaine sont de pouvoir "offrir la meilleure qualité de ski " aux clients tout en "préservant leur sécurité sur les pistes", a justifié le maire de la ville, André Plaisance, dans un avis transmis aux stations et rendu public mercredi.