Jusqu’en septembre dernier, la principale porte d’entrée des requérants d’asile en Suisse était Chiasso, à la pointe sud du Tessin. Mais désormais, c’est par la commune saint-galloise de Buchs, à la frontière avec l’Autriche, que transitent la plupart des migrants.
Vague attendue dès mi-février
C’est la raison pour laquelle les autorités grisonnes veulent être prêtes à affronter une situation d’urgence qui pourrait se vérifier d’ici moins de deux semaines déjà. C'est ce qu'estimait il y a quelques jours le président de la Conférence des directeurs cantonaux de Justice et Police Hans-Jürg Käser. Il avait alors fait part de ses inquiétudes, prédisant une augmentation de la pression migratoire en Suisse.
Les Grisons espèrent ouvrir deux à trois centres supplémentaires et des abris souterrains d’urgence. Hand-Jürg Käser rappelle toutefois que si Vienne devait décider de fermer ses frontières, le flux des arrivées se reporterait sur le sud du pays, où les gardes-frontière du Tessin se disent déjà prêts à une telle éventualité.
Nicole della Pietra/oang