Presque deux mois après les faits, personne n'a été arrêté et les raisons de ce crime restent inconnues. Un avis de recherche a été imprimé dans plusieurs langues, ont annoncé la police et le Ministère public argoviens.
Le 21 décembre dernier, les corps sans vie d'une mère de 48 ans, de ses deux enfants de 19 et 13 ans ainsi que de l'amie de son aîné, âgée de 21 ans, avaient été retrouvés à leur domicile dans la commune argovienne de Rupperswil alors que la maison était en feu.
Retraits bancaires
Le ministère public a par ailleurs informé sur les montants retirés par l'une des victimes le matin du crime: 9850 francs dans un premier bancomat, puis 1000 euros à un second. Autre élément, les victimes ont été ligotées au moyen de câbles et de rubans adhésifs, selon la police criminelle.
Au total, les autorités ont reçu quelque 250 indices de la population.
Noémie Guignard
Traces d'ADN retrouvées
Depuis, pour résoudre l'un des crimes les plus graves dans ce canton, les autorités travaillent "quasi jour et nuit, sept jours sur sept", a précisé Markus Gisin, le chef de la police criminelle.
"Des traces d'ADN et des empreintes ont pu être retrouvées au domicile", a-t-il ajouté, sans s'étendre sur le nombre de traces retrouvées.