Arrivé de Syrie en 2001, le père de la famille avait déposé sa requête en janvier dernier et tous les critères étaient alors remplis pour l’obtention du passeport suisse. Mais c'était avant le tollé médiatique suscité il y a deux semaines par ses deux fils refusant la poignée de main avec leur enseignante pour motifs religieux. Résultat: la famille a été convoquée par l'Office cantonal de la migration et la procédure de naturalisation est ajournée.
Le parcours du père en examen
Dans les faits, il n’est pas rare qu’une telle demande soit repoussée pour des motifs de clarification. Mais cette décision montre que les autorités de Bâle-Campagne souhaitent se positionner dans cette affaire alors que le dossier suscite d’intenses débats au sein du Parlement cantonal.
Ces prochains jours, les membres de la famille seront à nouveau interrogés séparément. Selon le département cantonal de la Sécurité, il s’agira entre autres d’éclaircir le parcours encore flou du père, imam de la mosquée controversée du Roi Fayçal à Bâle.
Adrien Krause/oang