Pour l’heure, le monde politique reste muet. Seul un élu socialiste interroge le gouvernement tessinois pour comprendre ce que l’exécutif entend entreprendre face à cette situation d’urgence.
La BSI, qui est sur le point de changer de propriétaire, verra sans doute sa valeur chuter, tandis qu'une partie des managers de la banque ne pourra pas être réembauchée, a décidé la FINMA.
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"Effet dévastateur pour la place financière"
Mais le scandale de la BSI montre à quel point la Banque cantonale du Tessin l’a échappé belle. En janvier dernier, des édiles avaient plaidé en faveur du rachat d’une part de la BSI, pour préserver l’institut et le personnel.
D’autres banques pourraient être touchées, puisque le scandale financier lié au fonds souverain malaisien concerne également plusieurs banques helvétiques, ce qui fait dire à certains experts, que ce n’est que le début d’un effet domino qui s’annonce dévastateur pour la place financière suisse.
Nicole della Pietra/lgr