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Aucune institution sécurisée n'a voulu du tueur qui s'est évadé en Argovie

Une chambre dans une clinique psychiatrique à Rheinau (image prétexte). [Keystone - Steffen Schmidt]
Une chambre dans une clinique psychiatrique à Rheinau (image prétexte). - [Keystone - Steffen Schmidt]
Le meurtrier qui s'est enfui de la clinique psychiatrique de Windisch (AG) il y a quelques jours devait être transféré dans un établissement de haute sécurité, mais ces institutions auraient toutes refusé de l'accueillir.

"Je peux confirmer que les établissements extracantonaux de haute sécurité ne voulaient pas l'accueillir", déclare la porte-parole des tribunaux argoviens, Nicole Payllier, dans un entretien diffusé mardi par le journal alémanique Blick. Les institutions ne sont pas obligées d'accepter de tel cas et l'Argovie ne possède pas de telle structure, ajoute-t-elle.

L'homme de 22 ans s'est échappé de force de l'unité forensique fermée de la clinique Königsfelden dans la nuit de vendredi à samedi. Il court toujours. L'établissement de Windisch est le seul à posséder une section fermée dans le canton d'Argovie.

>> Lire : Un meurtrier de 22 ans s'enfuit d'une clinique psychiatrique en Argovie

Meurtre commis en 2009

En 2009, l'Argovien, alors âgé de 16 ans, avait brutalement tué une Vietnamienne de 17 ans, puis avait caché son corps à Sessa (TI). La dépouille n'avait été retrouvée qu'une dizaine de mois plus tard.

Le meurtrier avait écopé de quatre ans de prison. Il avait ensuite été placé dans la section fermée d'une clinique psychiatrique à des fins d'assistance.

ats/ptur

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