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Tensions internes et démissions au sein de la Fondation Dimitri au Tessin

Des fleurs devant le Teatro Dimitri à Verscio (TI) après le décès de l'artiste. [Ti-Press/Keystone - Samuel Golay]
Tensions internes et démissions au sein de la Fondation Dimitri au Tessin / Le Journal du matin / 1 min. / le 27 juillet 2016
Au Tessin, moins d’une semaine après le décès du clown Dimitri, des tensions internes - qui déchirent la Fondation éponyme depuis plusieurs semaines - émergent. La majorité du conseil de fondation a jeté l'éponge.

Orphelin de son célèbre artiste, le clown et mime Dimitri, le village tessinois de Verscio est devenu le théâtre de disputes entre la famille du défunt artiste, des responsables de l'espace culturel et la majorité des membres du conseil de la Fondation Dimitri.

De fait, sept membres sur neuf ont discrètement jeté l'éponge avec effet immédiat. Seuls restent Gunda, la veuve de Dimitri, et son fils David.

Dissensions persistantes

Les détails sur les différends qui ont conduit à cette crise sans précédent ne sont pas officiels, mais dans l'entourage du mime, on murmure que ces dissensions avaient lourdement pesé sur l'état de santé du clown au cours des semaines qui ont précédé sa disparition.

A ce stade, l'avenir de la fondation reste incertain. Les solutions envisagées iraient d'une refonte totale des statuts à un retour à l'ex-conseil de fondation, en signe de paix et pour respecter la volonté de l'artiste.

Nicole della Pietra/kkub

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