"En vingt ans de vie politique, je n'avais jamais rencontré autant d'émotions, de rancoeur et de haine", déclare Barbara Bär dans une interview à la Neue Urner Zeitung publiée samedi. Elle estime qu'on ne lui a donné aucune chance pour présenter ses arguments, démentir les rumeurs et présenter des solutions.
La libérale-radicale critique aussi l'attitude des représentants de la commune et du Parlement, qui auraient contribué à échauffer un peu plus les esprits.
Table ronde prévue
Barbara Bär réfute encore les critiques adressées à la politique d'information du Conseil d'Etat. Le président de commune a été informé très tôt du projet de centre d'accueil, avant l'inspection du lieu et la signature du contrat. La séance d'information a été préparée de concert avec les autorités communales, selon la conseillère d'Etat.
Cette dernière prévoit de convoquer une table ronde réunissant des représentants du canton, de la commune et de la société d'intérêt "Pour des solutions raisonnables en matière d'asile à Seelisberg".
ats/ptur