La crise qui secoue la Fondation Dimitri a pris une nouvelle dimension. La police tessinoise serait intervenue pour, notamment, poser des scellés sur la porte du bureau de Kami Manns.
Cette artiste et metteur en scène allemande a été licenciée car elle ne respectait pas la volonté et la marque de fabrique laissée par Dimitri en 40 ans de carrière, bouleversant tout de fond en comble au point de désorienter le public, explique en substance Masha, la fille du clown Dimitri.
Or, c’est précisément pour insuffler une nouvelle force et assurer l’avenir du théâtre que le conseil d’administration avait embauché l’Allemande. Contactée, celle-ci n'a pas souhaité s'exprimer, mais a fait appel à un avocat.
Vague de démissions
Des tensions étaient apparues avant la mort du clown dans la nuit du 19 au 20 juillet dernier. Ces désaccords avaient conduit sept des neuf membres du conseil de fondation à démissionner.
Seuls sont restés, Gunda et David, respectivement la veuve et le fils de l’artiste.
Nicole della Pietra/hend