Les causes exactes des feux qui ont embrasé ces vallées italophones des Grisons n'ont pas encore pu être déterminées. Et l'enquête n'est pas close.
Mais les autorités grisonnes, qui présentaient lundi le bilan des interventions de secours, ont lancé une piste. La cause des incendies peut être reliée à de l'inattention, a indiqué devant la presse le conseiller d'Etat Christian Rathgeb.
Ce dernier a également rappelé la sécheresse qui régnait dans la région, où il n'avait pas plu depuis un mois et demi.
Collaboration des secours saluée
Les autorités ont salué la collaboration des secours: police cantonale, pompiers locaux, protection civile et armée. C'est la plus grosse intervention de l'armée en 20 ans en matière de lutte contre les incendies.
Pas moins de 100 personnes étaient sur le pied de guerre chaque jour pendant deux semaines et demie pour éteindre les flammes et empêcher qu'elles ne s'étendent. Elles étaient soutenues par de nombreux hélicoptères civils et militaires.
ats/tmun
Plus de cent hectares ravagés
A cause de ces incendies qui ont fait rage entre fin décembre et début janvier, deux maisons ont dû être évacuées à Mesocco (GR). Le feu a pu être contenu à 50 mètres d'une habitation à Braggio (GR). Le sinistre a également entraîné l'interruption du trafic sur l'autoroute A13 et la route cantonale, ont rappelé les autorités lundi. Il n'a par contre pas fait de victime.
Le feu a ravagé plus de cent hectares, ce qui représente 150 terrains de football, principalement des zones forestières. Le montant des dégâts n'est pas encore connu, ont indiqué les autorités.
Sans l'intervention de l'armée, le feu se serait étendu à des zones de forêt protégées dans le Val Mesolcina (GR), ont-elles ajouté.