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Deux arrestations au Tessin après une transmission illégale de papiers

TI: deux fonctionnaires ont été arrêtés pour trafic de permis de séjour
TI: deux fonctionnaires ont été arrêtés pour trafic de permis de séjour / 19h30 / 1 min. / le 8 février 2017
Un collaborateur et une ex-collaboratrice du Service tessinois des migrations ont été arrêtés mardi. Avec deux complices, ils auraient procuré des autorisations de séjour à des étrangers alors qu'ils n'en avaient pas le droit.

Les deux personnes, âgées de 28 ans, sont accusées de violation contre la loi sur les étrangers, de vol et de corruption passive, indiquent mercredi la police et le Ministère public tessinois. Elles auraient aidé un homme de 25 ans à transmettre illégalement des autorisations de séjour B.

Selon la police cantonale, ce dernier aurait empoché "plusieurs milliers de francs" pour ses services. L'enquête dira si les deux fonctionnaire et ex-fonctionnaire de 28 ans ont aussi bénéficié de rétribution.

Le premier complice aurait déjà été arrêté au Kosovo. Il est accusé de traite humaine, de corruption active et d'infraction à la loi fédérale sur les étrangers, selon la police. La quatrième personne est un homme de 27 ans. Il serait impliqué de différentes manières dans le cas.

Une enquête a été ouverte en 2016, à la suite de la dénonciation de la section de la population.

ats/boi

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Le Conseil d'Etat condamne

Lors d'une conférence de presse, le directeur du Département des institutions Norman Gobbi a fortement condamné les faits. Il déplore que les fonctionnaires abusent de la confiance des citoyens et de l'administration cantonale.

L'ancienne collaboratrice de 28 ans a été licenciée en 2015 pour des "raisons disciplinaires", sans relations avec le cas.

Norman Gobbi attend une communication officielle du Ministère public concernant le collaborateur encore en service. L'accès à son poste de travail lui est déjà refusé.

Cet Italien d'origine a été engagé en 2010. Il a obtenu la nationalité suisse par la suite. Depuis 2011, seuls des Suisses sont engagés. Le risque d'abus est ainsi réduit, a expliqué Norman Gobbi