La participation a atteint 50,9%. Même les stations de St-Moritz et Davos ont dit non. Avec ce refus, "Sion 2026" reste la seule candidature en lice auprès de Swiss Olympic. Le projet romand s'articule autour des pôles de Brigue (VS), Lausanne et Berne.
La candidature sédunoise est jugée crédible, mais le chemin est encore long avant une possible attribution des jeux par le Comité international olympique (CIO) en 2019. Le Valais en est à sa quatrième candidature pour l'organisation des Jeux d'hiver, jusqu'ici sans succès.
Convaincre Swiss Olympic
Swiss Olympic décidera le 7 mars d'une éventuelle candidature suisse pour les JO d'hiver 2026. "Même s'il n'y a qu'une seule candidature, Swiss Olympic doit se prononcer", précise à l'ats le président du comité de candidature Sion 2026, Jean-Philippe Rochat.
D'ici cette échéance, il faudra convaincre Swiss Olympic et la Confédération de la plausibilité de la candidature de Sion. Le comité de candidature devra démontrer que malgré l'échec grison devant le peuple, Sion 2026 a ses chances au niveau international. La candidature n'est pas encore acquise.
rens/ats
Un projet grison lancé par les milieux économiques
Les citoyens des Grisons étaient appelés aux urnes pour se prononcer pour la deuxième fois en quatre ans sur l'organisation des Jeux olympiques d'hiver. En 2013, les Grisons avaient déjà refusé par 53% une candidature pour les compétitions de 2022.
En concurrence avec celui de Sion, le projet avait été lancé par les milieux économiques grisons, puis soutenu par le gouvernement et le parlement. Parmi les grandes formations politiques cantonales, seul le PS se rangeait dans les opposants.