Les deux migrants étaient montés sur le toit d’un convoi en Lombardie dans l’espoir d'échapper au contrôle des gardes-frontière. Le premier, un Ghanéen de 20 ans, est mort électrocuté à fin février. Le pronostic vital du second, un Camerounais de 27 ans électrocuté trois semaines plus tard, est encore réservé.
Ces jeunes gens étaient prêts à prendre tous les risques, au péril de leur vie, pour passer entre les mailles du filet à la frontière et éviter ainsi d’être renvoyés par la Suisse vers l’Italie.
Depuis ces deux drames, plusieurs manifestations de solidarité ont été organisées entre Côme et Chiasso. Des ONG italiennes, dont Caritas, indiquent qu’elles vont informer les migrants des dangers que comporte une telle traversée de la frontière.
Des contrôles ciblés prévus par les CFF
De leur côté, les CFF vont organiser des contrôles ciblés pour comprendre à quel endroit ces clandestins montent sur le toit des wagons qui circulent entre la Lombardie et le Tessin et de quelle manière ils s’y prennent, a fait savoir un porte-parole.
D’autres migrants n’hésitent pas non plus à s’engager à pied sur l’autoroute ou à travers des tunnels routiers ou ferroviaires qui relient les deux pays, toujours dans le but de rejoindre la Suisse pour poursuivre le périple vers le nord de l’Europe.
Nicole della Pietra/oang