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Un espion turc se cacherait au sein de la police bâloise

Une voiture de la police cantonale de Bâle-Ville. [Georgios Kefalas]
Une voiture de la police cantonale de Bâle-Ville. - [Georgios Kefalas]
La police bâloise compterait parmi ses collaborateurs un citoyen turc soupçonné par la Confédération d'avoir transmis des données confidentielles sur des compatriotes à Ankara, révèle mardi la Basler Zeitung.

Le quotidien a pu se procurer un courriel envoyé par le chef du Service de renseignement de la Confédération (SRC) Markus Seiler à la police bâloise. "Cette personne a attiré l'attention (...) à la fin de l'été 2016, dans le cadre de la défense anti-espionnage. Le Ministère public de la Confédération a aussi été informé", peut-on y lire.

Malgré de forts soupçons, le signalement de l'an dernier n'a pourtant donné lieu à aucune enquête. "Des activités concrètes d'espionnage n'existaient pas à l'époque", se défend le service de presse du SRC.

Le gouvernement pas alerté

Alerté par la Basler Zeitung, le conseiller d'Etat en charge de la Sécurité Baschi Dürr (PLR) indique ne pas avoir eu connaissance à l'époque du courriel envoyé par Markus Seiler à ses services.

Il explique avoir lancé une enquête et promet de faire rapidement toute la lumière sur cette affaire, précisant que la personne incriminée restait "présumée innocente".

kg

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