L'évêque, contesté pour ses positions ultra-conservatrices, avait présenté sa démission le 21 avril dernier, à l'occasion de son 75e anniversaire.
Le souverain pontife a entretemps décidé de la lui accorder pour Pâques 2019. "Nous avons pris connaissance de la décision et naturellement nous la respectons", a indiqué jeudi la Conférence des évêques suisses dans un communiqué succinct.
Le prédécesseur de Vitus Huonder, Amédée Grab, avait également dû attendre deux ans avant que le pape Benoît XVI n'accepte sa démission.
Des avis trop radicaux
Dans une lettre à tous les collaborateurs de l'évêché, Vitus Huonder se dit "touché et empli d'une grande gratitude" par la marque de confiance du pape. Pendant ses dix ans de fonction, il n'aura pas réussi à réunir les catholiques du diocèse sur une même ligne.
Ses opinions radicales sur la famille et la sexualité lui ont valu d'un côté des applaudissements de la part des fidèles conservateurs. Mais de l'autre, elles lui ont valu des critiques acérées des plus progressistes.
ats/kg