Seule l'UDC soutenait l'obligation de la poignée de main entre les élèves et leurs enseignants. Les autres partis s'opposaient en effet à cette modification de la loi scolaire qui exigeait de tous les élèves qu'ils "respectent les valeurs et rituels locaux, tels que la poignée de main".
La directrice de l'Instruction publique de Bâle-Campagne Monica Gschwind a opté pour une version moins contraignante qui prévoit que les élèves soient tenus de respecter les principes de liberté, d'égalité et de solidarité de la société.
Ce texte était débattu à la suite du refus de deux adolescents musulmans de serrer la main à leur enseignante à l'école secondaire de Therwil, au printemps 2016.
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L'intégration des élèves étrangers sous la loupe
Un autre paragraphe du projet promet des débats animés au Grand Conseil, soit l'obligation faite aux écoles de signaler au Service cantonal de la migration les éventuelles difficultés d'intégration des élèves étrangers: le refus de participer à certaines activités - comme la gymnastique, la natation ou la course d'école - le manque de respect envers le corps enseignant ou les signes de radicalisation.
A noter que le gouvernement propose également de modifier la Constitution cantonale pour faire passer les devoirs civiques avant les conceptions religieuses.
Alain Arnaud/hend