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Le forcené à la tronçonneuse de Schaffhouse retrouvé muni d'arbalètes

Peter Sticher (à g.), procureur, et Ravi Landolt, représentant de la police de Schaffhouse, devant les médias. [Keystone - Ennio Leanza]
L'homme à la tronçonneuse de Schaffhouse retrouvé armé d'arbalètes / Le 12h30 / 1 min. / le 26 juillet 2017
La police schaffhousoise s'est dite "soulagée" mercredi matin au lendemain de l'arrestation à Thalwil (ZH) de l'homme qui avait blessé deux personnes lundi à Schaffhouse avec une tronçonneuse.

L'homme de 51 ans s'est laissé interpeller sans résistance alors qu'il déambulait seul dans une rue de la commune au sud de Zurich. Il s'est montré "coopératif et poli", a indiqué la police à SRF avant la conférence de presse.

>> Lire : L'agresseur à la tronçonneuse de Schaffhouse a été arrêté

Au total, environ 300 policiers ont été mobilisés pour retrouver celui qui avait blessé deux personnes lundi dans les bureaux d'une assurance au centre-ville de Schaffhouse. "L'une des victimes se trouve aujourd'hui encore à l'hôpital", a précisé le chef de l'opération de la police schaffhousoise, Ravi Landolt.

Un mandat d'arrêt international le décrivant comme un marginal d'aspect négligé avait été lancé et l'hypothèse d'un acte terroriste avait rapidement été écartée par les enquêteurs.

Tronçonneuse recherchée

"Au moment de son arrestation, l'agresseur transportait deux arbalètes bandées et deux bouts de bois, mais pas la tronçonneuse qui n'a jusqu'ici pas été retrouvée", a expliqué le procureur en charge du dossier Peter Sticher.

Transféré peu avant minuit à la prison cantonale de Schaffhouse, l'homme n'avait au moment de la conférence de presse pas encore été interrogé. Ses motivations restent pour l'heure mystérieuses ainsi que les raisons pour lesquelles il s'est arrêté à Thalwil.

Avec l'arrestation de cet homme, connu des services de police, se pose la question de la surveillance des marginaux. Comment assurer la sécurité de la collectivité sans les priver de leurs droits? La réponse du psychiatre Panteleimon Giannakopoulos, chef de Curabilis à Genève dans Forum:

>> Comment gérer les marginaux malades? :

Panteleimon Giannakopoulos. [Julien Gregorio]Julien Gregorio
Interrogations autour de la gestion des marginaux malades après l'attaque de Schaffhouse / Forum / 9 min. / le 26 juillet 2017

jgal

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Vigilance dans les agences d'assureurs

Les menaces, souvent pour des questions financières, sont prises très au sérieux dans les agences des caisses-maladie suisses. "Nos mesures de sécurité sont continuellement vérifiées, mais nous allons réexaminer nos mesures de sécurité préventive", explique Serge Juillerat, responsable de l’agence principale de Visana à Lausanne.

Le Groupe Mutuel a envoyé mardi un message de rappel à tout son personnel concernant les procédures de sécurité. "Dans un premier temps, nous demandons à nos collègues de discuter avec la personne, mais si elle ne veut rien entendre, il faut se réfugier dans un local sécurisé ou s'enfuir et ne pas jouer les héros", détaille Yves Seydoux, porte-parole du Groupe Mutuel.

La plupart des succursales de caisses-maladie disposent de sorties de secours et sont équipées de caméras de surveillance ou de boutons anti-agression reliés à des sociétés de sécurité ou à la police. A noter qu'à la suite de l’attaque de lundi, les filiales de la CSS demeurent fermées pour une période indéterminée.

>> Les précisions dans le Journal du matin: