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Les chauffeurs amateurs d'Uber ne sont plus autorisés à rouler à Zurich

Uber continuera à rouler à Zurich, mais uniquement avec des chauffeurs possédant une autorisation d'exercer. [Keystone - Christian Beutler]
Uber continuera à rouler à Zurich, mais uniquement avec des chauffeurs possédant une autorisation d'exercer. - [Keystone - Christian Beutler]
Le service UberPop, pour lequel des chauffeurs sans licence de taxi transportent des clients dans leur propre véhicule, ne sera plus disponible à Zurich dès jeudi, relaie la presse alémanique.

Plusieurs chauffeurs ont indiqué au TagesAnzeiger avoir été informés de cette décision lors d'une séance mercredi à Zurich. Quant à la société californienne de transport, elle confirme au Blick qu'UberPop serait retirée jeudi du marché zurichois.

Le gouvernement zurichois avait déjà rappelé en juin que ces chauffeurs sans autorisation d'exercer étaient en infraction, selon le droit suisse.

En théorie, les chauffeurs UberPop ne doivent pas pratiquer cette activité au-delà de deux fois par semaine, et ne pas y faire de profit. En pratique, nombreux sont ceux qui contreviennent à la règle.

"Souhait des chauffeurs"

Les chauffeurs UberPop zurichois privés de leur activité auront donc trois mois pour acquérir une licence de taxi, et ainsi rouler pour Uber X ou Uber Black, les services d'Uber aux tarifs plus élevés, qui emploient des chauffeurs professionnels.

Officiellement, le groupe américain justifie ce retrait par "un souhait des chauffeurs, qui veulent pouvoir gagner de l'argent avec Uber".

jvia

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Lausanne et Bâle laissent encore conduire les amateurs

Les services d'Uber sont disponibles dans quatre villes de Suisse: Zurich, Bâle, Genève et Lausanne. Mais partout, si l'offre séduit de nombreux clients, elle cristallise aussi les tensions autour de la législation.

A Genève, UberPop est également interdit et seules les versions avec chauffeur sont disponibles. Depuis le 1er juillet, une nouvelle loi encadre les activités des taxis et des véhicules avec chauffeur (VTC). Leurs chauffeurs doivent être titulaires d'un permis professionnel et passer un examen, et les VTC ne peuvent pas bénéficier de l'usage accru du domaine public (places réservées à l'aéroport, possibilité de "héler" dans la rue...). Mais plusieurs recours ont été déposés par les chauffeurs de taxi.

A Bâle et Lausanne, les chauffeurs amateurs peuvent continuer à rouler pour Uber. Mais le canton de Vaud a présenté en mai dernier un projet de loi dans lequel il exige notamment que tous les chauffeurs, y compris ceux d'Uber, aient un permis professionnel.