La présidente de la commune, Anna Giacometti, a informé la Chaîne du Bonheur que sa commune devra, selon toute vraisemblance, prendre en charge des coûts estimés à plusieurs millions de francs. Etant donné que les montants disponibles sur son fonds Intempéries Suisse ne suffiront pas pour financer ces coûts, la Chaîne du Bonheur a décidé d'ouvrir un compte spécial pour Bondo.
L'aide immédiate permettra de surmonter les besoins financiers urgents.
Dans un deuxième temps, une fois que les décomptes des assurances seront disponibles, la Chaîne du Bonheur paiera les coûts restants pour les maisons détruites et les manques à gagner des entreprises.
Le solde pour les victimes des intempéries
Au cas où les dons collectés dépasseraient les besoins finaux de Bondo, le solde serait versé sur le fonds de la Chaîne du Bonheur réservé aux victimes des intempéries en Suisse.
Les dons peuvent être versés sur le site de la Chaîne du Bonheur, sur l'application "Swiss Solidarity" ou sur le compte postal 10-15000-6 (mention "Bondo").
Des bulletins de versement sont à disposition dans tous les offices postaux.
ats/ther
Aide de l'organisation Parrainage suisse des communes de montagne
L'organisation Parrainage suisse des communes de montagne vient en aide au village grison de Bondo, durement touché par un torrent de boue la semaine dernière. Elle verse 500'000 francs à titre d'aide d'urgence.
Par ailleurs, un fonds spécial pour Bondo a été mis en place, indique l'organisation sise à Zurich mercredi. Son président, l'ancien conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz, appelle privés, communes, entreprises et fondations à faire des dons.
Les travaux de déblaiement prendront des années
Le village grison de Bondo ne reviendra pas de sitôt à une situation normale. Les travaux de déblaiement suite à l'éboulement du 23 août dureront plusieurs années, ont fait savoir mardi les autorités. Les habitants ne savent pas encore quand ils pourront rentrer.
Le conseiller d'Etat grison Mario Cavigelli, en charge des constructions, a expliqué qu'à la phase d'intervention succéderait maintenant une période de reconstruction, qui pourrait s'étendre sur trois ou quatre ans, voire davantage.