Lundi, le Parlement saint-gallois a soutenu une proposition de loi élaborée après le dépôt d'une motion par l'UDC demandant l'interdiction de se dissimuler le visage dans l'espace public. Cette loi est une conséquence du débat lancé dans le canton après l'interdiction du port du voile décrétée dans une école de St. Margrethen (SG).
N'y voyant aucun intérêt public, le gouvernement s'est prononcé contre une interdiction généralisée. Il proposait un contre-projet prévoyant que l'on puisse exiger d'une personne qu'elle montre son visage lors de contacts avec les autorités et l'administration.
Soutien de l'UDC et du PDC
Mais la commission chargée du dossier a exigé une solution plus rigide. Défendue par l'UDC et le PDC, la loi adoptée prévoit que toute personne qui dissimule son visage dans l'espace public peut être punie si elle met en danger ou menace la sécurité publique ou la paix religieuse et sociale.
En mai, la Landsgemeinde de Glaris a refusé un projet similaire. Le peuple suisse devra bientôt voter sur le sujet: le comité d'Egerkingen a déposé vendredi son initiative "Oui à l'interdiction de se dissimuler le visage" munie de 106'000 signatures.
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ats/vtom