Le ministre de la Santé zurichois Thomas Heiniger a introduit dès 2012 de premiers quotas par hôpitaux pour une palette de soins aigus. Il considère que si un établissement effectue un certain type d'interventions régulièrement, le soin sera de meilleure qualité que dans un hôpital qui le fait une fois par an.
Nouveauté dès l'année prochaine: une limite sera également introduite pour un éventail plus large d'opérations, comme une pose de prothèse de la hanche ou une ablation de tumeur mammaire, révèle mardi le Tages-Anzeiger.
Qu'est-ce qu'une opération pointue?
Par ailleurs, le canton compte introduire dès 2019 un quota minimal par médecin. Une approche contestée par des hôpitaux de la région.
Dix établissements ont décidé de porter plainte auprès du Tribunal administratif fédéral, rapporte le quotidien alémanique. Ils dénoncent des changements à court terme qui nuisent à leur planification. Et s'interrogent sur la définition d'opérations "pointues".
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Quelle approche dans les cantons romands?
En Suisse romande, l'approche diffère d'un canton à l'autre. A Genève par exemple, les HUG expliquent avoir un nombre suffisant d'opérations courantes de toutes les spécialités chirurgicales pour assurer la qualité de la prise en charge.
Le Service de santé du Jura s'inspire de son côté depuis deux ans du modèle zurichois et en a repris certains critères. Celui du nombre d'opérations existe uniquement pour certaines opérations très pointues, comme la chirurgie viscérale.