Le temps où le Tessin passait pour l'eldorado du sexe tarifé est révolu. Une vaste opération lancée par le Parquet tessinois en 2013 avait mis un terme à l'explosion de la prostitution dans le canton.
Après cinq années de discussion, de messages du gouvernement cantonal et de sous-commissions parlementaires, une proposition de loi - bien accueillie par l'ensemble des partis - sera soumise au Grand Conseil ces prochaines semaines.
Protection des victimes
Parmi les grandes nouveautés figure un programme de protection pour les victimes de proxénètes qui auront dénoncé leur souteneur. Le canton pourrait accorder à ces personnes une protection, un permis de séjour pendant la phase d'instruction et le procès, de même qu'une aide au logement.
Sur le plan fiscal, un forfait journalier de 25 francs pourrait être perçu par l'entremise du tenancier du lupanar, et versé aux impôts.
La nouvelle loi tessinoise se veut un instrument de police, mais aussi de politique sociale et sanitaire.
Nicole della Pietra/kkub