L'exécutif zurichois sera un peu moins rose après le 4 mars. A trois semaines des élections municipales, le Parti socialiste (PS) zurichois n'a pas trouvé de remplaçant à la démissionnaire Claudia Nielsen. Il s'agit d'un rebondissement inattendu qui pourrait affaiblir la majorité de gauche.
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Inattendu, parce que le PS zurichois détenait quatre sièges sur neuf à l'exécutif depuis vingt ans, et que l'alliance de gauche est majoritaire dans la ville depuis près de trente ans.
Soutien aux Verts
Si le PS zurichois, en réunion de crise jeudi soir, a décidé de renoncer à ce quatrième siège, c'est faute de candidat disponible à si brève échéance. Les conseillères nationales approchées, Jacqueline Badran et Min Li Marti, ont décliné.
Les socialistes vont dès lors reporter leur soutien sur la candidate des Verts, Karin Ryckart, dans l'idée de maintenir le siège de Claudia Nielsen au sein de l'alliance de gauche.
Alliance bourgeoise et Vert'libéraux
Si l'écologiste semble avoir ses chances, d'autres appétits s'aiguisent, à droite et au centre: l'alliance bourgeoise PLR-UDC-PDC, mais aussi - et peut-être surtout - les Vert'libéraux, dont le candidat, Andreas Hauri, ambitionne de faire son entrée à l'exécutif de la ville le 4 mars.
Cette hypothèse est accréditée par le dernier sondage publié par le Tages Anzeiger à l'approche de ces élections zurichoises, qui pourraient s'avérer plus serrées que prévu.
Séverine Ambrus/kkub