Le dernier échantillon d'ADN attendu est arrivé ces derniers jours en provenance de Grèce, où vit désormais la personne concernée. Il a été comparé aux traces d'ADN relevées sur la victime du viol. Le test s'est avéré négatif, indique mardi le Ministère public lucernois.
Le viol d'Emmen remonte au 21 juillet 2015. Tard dans la soirée, la victime alors âgée de 26 ans circulait à vélo sur un chemin à proximité d'un bois. Un inconnu l'a arrachée de sa bicyclette, la blessant grièvement, puis l'a violée. La jeune femme est paralysée depuis.
Milliers de données
Sur les habits de la victime, les enquêteurs ont trouvé des traces d'ADN. Près de 10'000 données personnelles en tous genres ont été vérifiées. Sur cette base, 371 hommes ont dû se soumettre à un test ADN, sans succès.
La police a aussi analysé 1863 données de téléphones portables qui ont mené à 32 personnes qui s'étaient trouvées à proximité du lieu de l'agression au moment des faits. Elles ont aussi dû se soumettre à un test ADN.
ats/cab
Récompense
Les enquêteurs ont promis une récompense de 10'000 francs, puis de 20'000 francs pour toute information permettant d'arrêter l'agresseur.
La police a aussi demandé à la population de lui signaler toutes les personnes qui se font remarquer par leur très grand intérêt pour cette affaire ou qui ont brusquement disparu de la circulation après l'agression.
Selon la description donnée par la victime, l'homme qui l'a agressée et violée mesurerait entre 170 et 180 cm et aurait entre 19 et 25 ans. C'est un fumeur. Il a la peau foncée et des cheveux frisés brun noir. Après l'agression, l'homme lui a dit qu'il s'appelle Aaron ou Aron. Rien ne permet toutefois d'affirmer qu'il s'agit de son véritable prénom.