Face aux médias convoqués mercredi par la Municipalité in corpore, le remuant libéral-radical n'a pas hésité à parler de "confiance mise à mal" au sein de l'exécutif.
Dans un système de consensus, il aurait été important de maintenir un magistrat bourgeois dans le département qu'il occupe, selon lui. Son éviction est purement "idéologique", a-t-il déploré tout en assurant respecter la décision.
Pistes cyclables
Blocages et tensions étaient survenus durant la législature écoulée entre Filippo Leutenegger et la majorité de centre-gauche au Parlement au sujet de la mise en oeuvre du futur réseau de pistes et rues cyclables. Par ailleurs, le dicastère de l'ancien homme de télévision a été secoué par une affaire de caisse noire à la voirie. Il n'était toutefois pas encore en poste lors des faits incriminés.
Filippo Leutenegger sera remplacé par Richard Wolff (gauche alternative) et il reprendra le dicastère des Ecoles et du Sport, moins prestigieux.
ats/pym
La police en mains vertes
L'exécutif de la ville de Zurich est composée de trois socialistes, deux Verts, deux libéraux-radicaux, un Vert'libéral et un représentant de la gauche alternative.
Parmi les nouveaux élus, la criminologue verte Karin Rykart reprend le département de la Sécurité. Le Vert'libéral Andreas Hauri dirigera le département de la Santé et de l'Environnement. Michael Baumer (PLR) s'installera aux commandes des Services industriels.
Raphael Golta (PS), André Odermatt (PS) et Daniel Leupi (Verts) gardent chacun leur dicastère. Ils dirigent respectivement les Affaires sociales, les Constructions et les Finances.