Si la méthode est peu connue, elle est néanmoins reconnue par des scientifiques de l'Institut national français de la recherche agronomique, explique Le Matin Dimanche. Pour augmenter cette couche dans les champs, il suffit notamment d'y laisser pourrir les déchets verts et de suivre quelques règles.
Le Bernois Daniel Lehmann appelle donc la Confédération à sensibiliser les paysans et à leur fournir les moyens nécessaires, notamment en réorientant des subventions agraires en faveur de cette méthode. Car, selon lui, il est possible de retenir 30 tonnes de CO2 par hectare cultivé.
300'000 tonnes de CO2
En Suisse, il serait ainsi possible théoriquement de séquestrer 9 millions de tonnes de CO2 dans le sol, soit la quantité émise par 1,8 million d’habitants du pays.
Les autorités avancent elles plutôt une séquestration de 300'000 tonnes de CO2, en partie car tous les paysans ne vont pas participer à l’effort.
ats/kkub