A 52 ans, le directeur de la formation, de la culture et du sport souhaite quitter la politique. Actuellement, l'exécutif compte cinq membres, dont deux Romands. L'autre francophone est la libérale-radicale Silvia Steidle.
Cette double présence apparaît comme parfaitement justifiée, puisque la proportion des francophones à Bienne, qui est en augmentation depuis plusieurs années, s'élève à 43% de la population.
Souci pour les francophones
Le maintien de ces deux fauteuils n'est toutefois de loin pas assuré. Cédric Némitz lui-même avoue se faire du souci pour les francophones de la ville. Si le bilinguisme et la cohabitation fonctionnent plutôt bien à Bienne, certains Alémaniques ne seraient pas forcément offusqués de ne plus voir qu'un seul Romand au Conseil municipal.
Au Parlement, les Romands sont d'ailleurs sous-représentés, avec une part d'environ 30%. Certains partis comptent très peu d'élus romands, voire aucun.
Si les socialistes romands entendent conserver leur siège à l'exécutif, ils devront retrousser leurs manches. D'autant plus qu'ils devront aussi compter avec la force des Verts, qui ont fait un tabac dans la ville lors des récentes élections fédérales.
"Quelques noms"
"Il y a toujours quelques craintes. C'est important que l'on maintienne les deux sièges romands au Conseil municipal, tout comme une majorité de gauche. Nous allons tout faire pour maintenir le siège socialiste romand", assure Samantha Dunning, coprésidente du PS romand de Bienne.
"Il est un peu tôt pour dire quelles personnalités sont susceptibles de briguer ce siège. Mais nous avons déjà pu sortir quelques noms. Nous allons certainement trouver des personnes qui auront le potentiel de reprendre ce poste et surtout qui sont crédibles pour cette tâche", indique Samantha Dunning au micro de la RTS.
Jean-Philippe Rutz/gma