"Nous avons de la place": il s'agit de l'un des slogans que l'on pouvait lire sur plusieurs pancartes, banderoles et autres drapeaux déployés lors de ce rassemblement mis sur pied par diverses organisations de défense des droits de l'Homme, dont Amnesty International.
Les manifestants demandaient que la Suisse "privilégiée" ne détourne pas le regard des conditions "inhumaines" dans lesquelles les réfugiés doivent vivre dans des camps comme celui de Moria sur l'île grecque de Lesbos.
En adoptant une motion, le Parlement avait demandé au Conseil fédéral d'accueillir des réfugiés hébergés en Grèce, selon les organisateurs de la manifestation. Mais ces derniers regrettent que la Suisse n'ait "presque rien fait", même après l'incendie du camp de Moria début septembre.
Ils dénoncent ainsi l'utilisation de l'argent des contribuables pour construire un deuxième camp sur un champ de tir militaire. Les conditions de vie y sont encore plus mauvaises, d'après les manifestants.
Manifestants masqués
Lors de cette manifestation autorisée, certaines personnes ont pris la parole pour faire part de leurs parcours en exil. Les manifestants ont occupé une bonne moitié de la Place fédérale. Covid oblige, ils portaient des masques.
ats/fgn