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Manifestation à Berne pour demander l'évacuation des camps de réfugiés

Les manifestants rassemblés à Berne dénonçaient les conditions "inhumaines" dans lesquelles les réfugiés doivent vivre dans des camps comme celui de Moria sur l'île grecque de Lesbos. [keystone - vangelis papantonis]
Des manifestants rassemblés à Berne demandent l'évacuation des camps de réfugiés / Le Journal horaire / 15 sec. / le 10 octobre 2020
Des centaines de personnes ont manifesté samedi après-midi sur la Place fédérale à Berne pour appeler à l'évacuation des camps de réfugiés aux frontières de l'Union européenne. L'une des demandes était que la Suisse accueille davantage de réfugiés.

"Nous avons de la place": il s'agit de l'un des slogans que l'on pouvait lire sur plusieurs pancartes, banderoles et autres drapeaux déployés lors de ce rassemblement mis sur pied par diverses organisations de défense des droits de l'Homme, dont Amnesty International.

Les manifestants demandaient que la Suisse "privilégiée" ne détourne pas le regard des conditions "inhumaines" dans lesquelles les réfugiés doivent vivre dans des camps comme celui de Moria sur l'île grecque de Lesbos.

>> Ecouter le débat entre entre Yves Nidegger et Amanda Loset :

Amanda Loset, secrétaire générale de Solidarité sans Frontières, et Yves Nidegger (UDC/GE). [Keystone]Keystone
Manifestation à Berne pour accueillir plus de migrants venant de Grèce: débat entre Yves Nidegger et Amanda Loset / Forum / 8 min. / le 10 octobre 2020

En adoptant une motion, le Parlement avait demandé au Conseil fédéral d'accueillir des réfugiés hébergés en Grèce, selon les organisateurs de la manifestation. Mais ces derniers regrettent que la Suisse n'ait "presque rien fait", même après l'incendie du camp de Moria début septembre.

Ils dénoncent ainsi l'utilisation de l'argent des contribuables pour construire un deuxième camp sur un champ de tir militaire. Les conditions de vie y sont encore plus mauvaises, d'après les manifestants.

Manifestants masqués

Lors de cette manifestation autorisée, certaines personnes ont pris la parole pour faire part de leurs parcours en exil. Les manifestants ont occupé une bonne moitié de la Place fédérale. Covid oblige, ils portaient des masques.

ats/fgn

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