Cette planification s'inspire d'une démarche similaire à celles effectuées dans les cantons d'Argovie et de Soleure. Pour les autorités bernoises, les communes ont un rôle-clé à jouer dans l'instauration de ces points de rencontre d'urgence en cas de catastrophe de par leur connaissance des réalités locales.
Cette proximité leur permet d'intervenir plus rapidement en cas de tremblement de terre, de graves intempéries ou d'une panne de courant prolongée et généralisée.
Se tenir au courant
Ces points de rencontre seront situés dans des établissements publics, comme des écoles, des salles de gymnastique ou des salles polyvalentes. Ils seront gérés par des employés communaux et par des membres des organisations régionales de la protection civile avec le renfort éventuel de volontaires.
Concrètement, la population touchée pourra se tenir au courant de la situation et de son évolution. En cas de besoin, il sera même possible d'envoyer des appels d'urgence via Polycom, le réseau radio autonome des autorités et des organisations de secours.
La distribution de nourriture, d'eau potable, de biens d'usage courant, voire la fourniture d'une alimentation électrique de secours, sont aussi envisageables.
Gaël Klein/jfe