Environ 170 personnes ont été refoulées, a indiqué une porte-parole de la police cantonale bernoise. La police a interpellé une trentaine de personnes et en dénoncera une vingtaine à la justice, a-t-elle ajouté.
Ces personnes sont accusées de violences, de menaces à l'encontre des autorités et de fonctionnaires, ainsi que d'obstruction à un acte officiel. Une personne recherchée a été arrêtée.
Les manifestants s'étaient rassemblés peu après midi près de la Place fédérale, dont la police avait bouclé une bonne partie. Ils n'ont pas pu aller bien loin avant d'être sommés par haut-parleur de quitter les lieux. La police était présente en force, y compris avec un canon à eau et des véhicules grillagés.
L'exécutif de la ville avait appelé les organisateurs de la manifestation non autorisée à y renoncer. Il a donné mandat aux forces de l'ordre de ne pas tolérer de manifestation de personnes ne portant pas de masque ou ne respectant pas la distance sociale.
Des centaines de personnes en Appenzell
En revanche, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés à Urnäsch (AR). Leur nombre dépassait peut-être les 500, selon la police cantonale. Les manifestants ont d'abord défilé dans le village, brandissant des drapeaux suisses ou des cantons, ainsi que des banderoles proclamant "Attention, dictature".
Ils se sont ensuite massés devant un restaurant où la manifestation s'est muée en fête populaire, avec saucisses, bières, musique country, jodel et cloches. Personne ne portait de masque malgré une certaine promiscuité.
La police s'est tenue en retrait, assurant observer une certaine "proportionnalité". Les organisateurs doivent toutefois s'attendre à des conséquences judiciaires.
ats/gma