Située au coeur du Parc Chasseral, la commune de Saint-Imier deviendra avec ses 5200 habitants la plus peuplée du Jura bernois. Si elle entend bien jouer un rôle de commune-centre, elle ne revendique pas pour autant une exclusivité.
"Je dirais que la commune de Saint-Imier jouit d'une bonne réputation. Elle est dynamique et on espère pouvoir la faire rayonner un peu plus. Elle est considérée comme un centre de niveau 3 (ndlr. selon le plan directeur du canton de Berne), ce qui va finalement avec un pôle de développement économique et un pôle pour le logement. Ce sont des atouts qui sont importants dans le développement de la région et du Jura bernois dans son entier", plaide Patrick Tanner, maire de la commune et membre de la formation Alternative régionale et communale.
"Le Jura bernois doit montrer une image d'unité"
D'autres communes ont aussi un rôle à jouer même si leurs aspirations ne sont pas forcément les mêmes. Pour le socialiste Hervé Gulloti, chancelier de la commune de Tramelan et qui devrait accéder à la présidence du Grand Conseil bernois dans moins d'un mois, il est essentiel que le Jura bernois montre une image d'unité.
"Le Jura bernois doit se prendre en mains en tant qu'entité et pas simplement en se disant que telle ou telle localité doit prendre le lead. A Bienne, nous avons une association qui s'appelle Jura bernois et dont l'objectif est justement de traiter cette question, dans l'idée que le Jura bernois doit absolument montrer l'image d'une région unie qui ne se déchire pas après le vote de Moutier", explique-t-il.
Pour le député, il s'agit aussi d'une question de cohérence et de crédibilité par rapport au reste du canton qui, selon lui, scrute ce qu'il se passe maintenant dans le Jura bernois.
Gaël Klein/ther