Alors que le Jura bernois est chahuté par le départ de Moutier dans le canton de Jura, cette élection revêt une importance particulière et donne une visibilité toute particulière à cette région qui se cherche un nouvel avenir.
Depuis que la région a été coupée en deux lors de la création du canton du Jura, il n'y a eu qu'un représentant de la minorité romande élu à la tête du Parlement bernois, la citoyenne de La Heutte Chantal Bornoz Flück en 2009. Auparavant, il faut remonter à 1970 avant de trouver un président venant de Saignelégier, une commune alors située dans le canton de Berne.
Militant pour le maintien de Moutier dans le canton de Berne
Historien et journaliste domicilié à Tramelan, Hervé Gullotti a été désigné pour occuper cette fonction. Ce père de famille âgé de 48 ans siège au Grand Conseil bernois depuis 2017 sous la bannière socialiste.
Pour celui qui a milité pour le maintien de Moutier dans le canton de Berne, ce rôle très protocolaire de président aura une saveur toute particulière. Et il aura ainsi l'occasion de rendre le Jura bernois, une région qui représente 5% de la population du canton de Berne, plus visible au reste du pays.
Une visibilité pour les élus du Jura bernois
C'est ainsi un véritable faisceau de circonstances qui éclairent le Jura bernois en ce moment. Le plus grand parti du canton de Berne, l’UDC, pourrait aussi élire le 6 juillet à sa présidence l’ancien conseiller national et maire de Cortébert Manfred Bühler. Lui aussi y voit une belle opportunité de mettre en lumière cette région.
Le Jura bernois est également présent au Conseil-exécutif avec Pierre Alain Schnegg. Et le citoyen de Champoz, également membre de l'UDC, est très médiatisé depuis une année en tant que ministre de la Santé avec la pandémie de coronavirus.
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Gaël Klein/boi