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L’Hôpital du Jura bernois passe en mains privées

L'Hôpital du Jura bernois passe en mains privées. [RTS - Gaël Klein]
L’Hôpital du Jura bernois passe en mains privées / Le 12h30 / 1 min. / le 31 août 2021
L’Hôpital du Jura bernois, qui appartenait encore au canton de Berne il y a moins de deux ans, passe en mains privées. Le groupe Swiss Medical Network est désormais actionnaire majoritaire de l’établissement.

Swiss Medical Network (SMN) avait déjà acquis 35% d’actions de l’Hôpital du Jura bernois en janvier 2020, avec une option d’achat pour 17% supplémentaires.

Cette augmentation de la participation a désormais été avalisée, pour un coût de 13 millions de francs, et SMN possède maintenant 52% des actions de l’Hôpital du Jura bernois (HJB). L’investissement total du groupe privé s’élève ainsi à 40 millions.

Le canton de Berne conservera 48% du capital-actions et, pour l’heure, la répartition des sièges dans le Conseil d'administration reste inchangée.

Pas de changement pour les patients

Selon les différents acteurs concernés, ce passage en mains privées ne devrait fondamentalement rien changer dans la prise en charge des patients de l'HJB, qui emploie 1200 personnes dans les hôpitaux de Moutier et de St-Imier, ainsi qu'à la clinique psychiatrique de Bellelay.

Le communiqué diffusé par les autorités bernoises et le groupe privé indique que l’hôpital va continuer de fournir des soins de base complets pour les besoins de la population du Jura bernois, ce qui veut dire aussi des prestations dans les domaines des soins aigus et de la psychiatrie.

Des investissements déjà annoncés

SMN avait aussi déjà pris des engagements: en 2020, il avait indiqué qu'il allait investir 25 millions de francs au cours des trois prochaines années. Le groupe entend consolider l’HJB dans les régions du Jura bernois et aussi du Jura, puisque l'hôpital de Moutier se retrouvera d’ici peu sur territoire cantonal jurassien.

Quant au transfert du secteur de la santé mentale de la clinique de Bellelay à Moutier, un projet qui est conduit de manière intercantonale avec le Jura, il sera bien réalisé l’année prochaine. Le ministre jurassien de la Santé Jacques Gerber se veut plutôt serein dans Le Quotidien Jurassien. Selon lui, que l’on doive traiter avec un partenaire public ou privé ne change pas grand-chose.

Gaël Klein/boi

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